Le dicton dit : « les belles femmes ont toujours de beaux parapluies » et la planète bleue ne fait pas exception ! Hélas, la nuit, l’or noir est invisible et la Lune un mât singulier : sur l’estran, elle ouvre et referme – arrachant à ses pleurs la transcendance du ciment – son parapluie. Par ce mouvement des marées, la catastrophe industrielle est écrite à la craie dans un ciel de nylon, qui trace un cercle avec pour nom la Terre. Une baleine s’est arrachée et le vent claque dans la toile. (Une articulation de plus brisée dans le dispositif d’acier renforcé, de fibre de verre ou de carbone…)
Aux mille mers j’ai navigué, oh ! mes boués !
Ouh ! là, ouh ! là, là, là !
Pique la baleine, joli baleinier,
Pique la baleine, je veux naviguer.